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'(...) Il existe différent gaz à effet de serre. Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du climat (GIEC) en a recensé plus d’une quarantaine. Le plus commun est la vapeur d’eau et le plus connu est le dioxyde de carbone (CO2). Tous deux sont naturellement présents dans l’atmosphère. Il y a aussi le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone (O3), et aussi des gaz créés par l’Homme, tels que les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6), par exemple.

Pouvoir de réchauffement

Tous les gaz à effet de serre n’ont pas le même effet sur le climat. Certains sont plusieurs milliers de fois plus puissants que le CO2 (un effet mesuré par un paramètre technique appelé forçage radiatif). D’autres vont exercer leur action pendant des périodes très supérieures à celle du CO2 : si celui-ci a une durée de vie d’un siècle en moyenne dans l’atmosphère, certains ont des durées de vie de plusieurs dizaines de millénaires. C’est pourquoi on utilise un paramètre comparatif, le potentiel de réchauffement global (PRG), avec comme valeur de référence 1 pour le CO2. Sur un siècle, le PRG du méthane est de 25, celui du SF6 d’environ 22800.

Emissions

Depuis le début de l’ère industrielle, vers 1750, la concentration des gaz à effet de serre augmente, la hausse a été de 30 %, pour le dioxyde de carbone (CO2), passant de 280 ppm (partie par million) à 381,2 ppm en 2006 et de 145 % pour le méthane (CH4), passant de 715 ppb (partie par milliard) à 1 782 ppb. On peut ramener les émissions des différents gaz à une même unité, la tonne l’équivalent CO2, en utilisant le PRG. Ce faisant, on constate que les émissions ont augmenté plus fortement sur les dernières décennies. Entre 1970 et 2004, elles ont augmenté de +80 %, atteignant 30 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2006. (...)'

Extrait tiré de l'article 'Gaz à effet de serre' - Good planet - Lien vers l'article

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'Certaines stratégies menées pour réduire le changement climatique peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de l'air local.

(...) Certaines mesures en faveur de la limitation du CO2 peuvent se traduire par une augmentation des rejets d'autres polluants atmosphériques, par exemple :

- L'utilisation de la biomasse, comme le chauffage au bois individuel, qui augmente les émissions de particules et de certains Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

- Les agrocarburants de 1ère génération, qui conduiraient à plus d'aldéhydes dans l'air, notamment de formaldéhyde, et plus d'ozone.

- L'isolation thermique des bâtiments, sans ventilation correcte, qui peut conduire à une dégradation de la qualité de l'air à l'intérieur des immeubles, où nous passons 80% de notre temps.

- Le bonus-malus, n'est calculé actuellement qu'à partir des émissions de CO2, il favorise donc des véhicules qui peuvent être plus émetteurs de particules et d'oxydes d'azote. (...)

Lien vers l'article

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